Analyse narratologique

de
Braveheart
 


 
 
 
 
 

UN FILM DE
MEL GIBSON
 

SCENARIO DE
RANDALL WALLACE






























     Depuis trois ans, le samedi soir des écossais n’est plus consacré exclusivement au rugby. Ils semblerait, en effet que leur cœurs auraient été conquis par une production hollywoodienne. « On ne loue pas Braveheart , on a Braveheart ! » m’a affirmé mon correspondant édinbourgeois. Comme quoi un film américain peut être adopté par une des populations les plus anti-impérialiste.
     Si ce film a eu un tel impact , l’histoire n’a sûrement pas joué le plus grand rôle : en effet ce jeune écossais semble s’être plongé dans Braveheart plus facilement que dans un livre d’histoire. Choisir de raconter la vie de ce roturier du treizième siècle, semble avoir donc été un bon choix pour Mel Gibson et son scénariste Randall Wallace.
      Pourtant on remarque qu’ils ont développé, à partir d’une histoire vraie, un film très classique, proche des grands clichés cinématographiques. Braveheart est en effet un melting-pot de sujets tel que  l’amour, la vengeance, la haine, la trahison, l’amitié... Ce mélange presqu’indigeste a pourtant ému, les critiques l’ont presque apprécié.
     Les auteurs auraient donc prouvé que ces soit disant clichés peuvent être autre chose qu’un poids pour un film. On se demandera donc, à travers l’étude de ce récit, comment les auteurs ont utilisé ces grands thèmes afin de donner un élan novateur à  un genre cinématographique qualifié de «cinéma grand spectacle ».
 
 





I) L’AMOUR

a) Les jeux de l’amour

     La guerre est une affaire d’hommes, et les personnages féminins sont donc rares dans Braveheart.  Pourtant ces personnages sont omniprésents et ils marquent le films malgré leurs brefs passages . Certes ces rôles ont leurs importances dans l’histoire ( le meurtre de Murron engendre le débuts des révoltes), mais grâce au récit le narrateur a su exalter ces personnages.
     Les femmes sont rares, qu’a cela ne tienne ! Le narrateur va chercher  encore plus  a les cacher, pour les rendre encore plus désirables. En effet dans les scènes ou interviennent les personnages féminins le narrateur va utiliser un jeu de cache-cache. Pour cela le Mel Gibson a choisi d’utiliser des effets de focalisation permettant de rendre invisibles des personnages aux vues d’autres personnages.
     Ainsi la focalisation interne sera pleinement utiliser. Cette focalisation interne semble avoir plusieurs utilités. Elle permet en premier lieu de s’identifier au différent protagonistes, mais elles permet aussi de créer un sorte de jeu qui permet de trancher avec les horreurs de la guerre.
      La scène de la fête du mariage est  la première scène de désir du film.Et dès cette scène le narrateur va utiliser un effet de focalisation interne. On voit en effet  les regards de William Wallace et Murron se chercher  dans la foule. Ici  Mel Gibson utilise des plans de caméra subjectifs s’appropriant la vue des deux personnages.On retrouve cette naissance de désir de la même façon dans la scène ou  Hamish , l’ami de Wallace, semble s’éprendre de la confidente de la princesse. Ici encore Mel Gibson joue sur les jeux des regards grâce a des vues subjectives.
     Le narrateur utilise encore la focalisation interne pour permettre de surprendre les personnages. La femme surprend l’homme et inversement. Ainsi lorsque Wallace lance des pierres au dessus de la chambre de Murron avant leur mariage secret, il est surpris de la voir sauter à sa droite. Ici la caméra semi-subjective montrant Wallace et ce qu’il voit permet de surprendre le spectateur aussi bien que Wallace. Cet effet de surprise semble introduire l’excitation des protagonistes devant ce mariage secret. La semi-subjectivité est utiliser d’une autre manière dans la scène ou Wallace rencontre la princesse secrètement dans une chaumière isolée. Dans ce plan Wallace sort de l’ombre qui le cache et se fait voir de la princesse. Cet effet de focalisation interne marque ici plus la crainte et le désir de personnage très différent, que l’effet de surprise pur.
     Mais si jusqu’ici ces effets de focalisation semblent avoir une utilisation très classique, Mel Gibson va les utiliser très intelligemment dans deux autres scènes. Ainsi, le fait que ces effets de caméra subjective soit associer avec le jeu amoureux va être intégrer par le spectateur. Et grâce a cela Mel Gibson va lui jouer un mauvais tour en utilisant ce plan en contre-emploi. En effet dans une scène Murron trouve un dessin de William caché dans son panier a linge ; elle va alors l’apercevoir sur son cheval sur une colline.Le père de Murron regarde a son tour mais Wallace a déjà disparu. Plus tard, on retrouvera une scène presque similaire : lorsque Murron va se faire exécuter, elle scrute une colline espérant que Wallace est là pour la voir. Ce plan est très largement en focalisation interne et il rappelle la scène du panier a linge. Le cadre de caméra bouge de gauche à droite comme le regard de Murron. Pourtant ce qui aurait pu sembler être une scène répétitive n’est qu’une scène singulative ; et donc au désespoir du spectateur Mel Gibson a utilisé ce plan à contre-emploi pour le faire espérer a tord : Wallace n’arrivera pas...

           b) Une femme et une maîtresse

     Les relations amoureuses de Wallace dans Braveheart sont ambiguës. En effet Braveheart est un hymne a l’amour fidèle, jusqu’à la mort. Pourtant le scénariste  a tenu à donner de l’importance au personnage de la princesse Isabelle, pour qu’il reste une présence féminine dans l’histoire, après la mort de Murron. Le narrateur a donc été confronter à un problème : donner de l’importance à la princesse tout en laissant en premier plan la relation entre Wallace et Murron. Le narrateur va alors user de plusieurs moyens.
     D’abord il va utiliser des outils de temps classiques tels que des scènes ralenties.Ces scènes ne sont d’ailleurs pas toutes réussies. On remarque par exemple la scène ou Wallace a invité Murron et qu’ils galopent dans une prairie. Ce plan est assez peu esthétique et il renforce la relation entre les deux personnage que très artificiellement. Par contre Mel Gibson a su filmer un beau ralenti lorsqu’à la fête du mariage la jeune mariée doit partir avec le noble et qu’elle susurre quelque mots dans l’oreille de son mari. On trouve le même effet de ralenti lorsque Wallace regarde Murron faisant ces courses au marché. Mel Gibson pratique beaucoup les ralentis, mais dans deux cas seulement : les scènes d’amour et les scènes de mort. Or il n’utilisera aucun ralenti dans les plans ou intervient le personnage de la princesse. Ce procédé narratologique montre bien qu’il créé une différence entre les deux relations amoureuses de Wallace.
     Mel Gibson se sert aussi d’un autre moyen narratologique, qui est sûrement beaucoup plus marquant. Si certes le personnage de Murron meurt très vite dans l’histoire, il survit jusqu’à la fin dans les rêves de Wallace. Les scènes de rêves sont d’ailleurs nombreuses dans Braveheart. Elles ne font pas intervenir, d’ailleurs, que Murron, mais aussi le père de wallace et un jeune écossais pendu par les anglais. Mel Gibson a donc réussi au fil de ces différents rêves à créer un univers intéressant. Certes le rêve où Wallace voit son père garde un coté très moraliste (son père lui dit que son cœur est libre) ; mais les scènes de rêves ou d’hallucinations avec Murron rendent Wallace beaucoup plus fragile qu’il ne semble l’être. On retrouve d’ailleurs encore une fois les procédés de focalisions internes caractéristiques des scènes d’amour. Ainsi dans une de ces scènes on voit Wallace marcher dans la forêt rencontrant Murron. Il lui demande si il est en train de rêver et elle répond qu’il rêve et doit se réveiller. Wallace ne veut pas, il vaut rester avec elle. Cette focalisation interne est intéressante, d’abord parce que Wallace avoue qu’il est dans une focalisation interne : « I am dreaming ? ». De plus le fait qu’il avoue qu’il ne veut pas se réveiller montre que la focalisation interne synonyme d’amour représente un réconfort pour Wallace. Une voix over puis in, réveille alors Wallace pour le prevenir de l’arrivée d’un convoit royal. Cette succession de scène donne donc une beaucoup plus grande importance a Murron face à la reine qui casse le rêve.
     Le dernier rêve de Wallace est encore plus marquant car le narrateur joue entre deux focalisations internes. En effet lorsque Wallace va se faire décapiter, son regard scrute la foule. Murron passe alors doucement entre les gens. Ici l’occuralisation se mélange avec les images subjectives.Wallace quitte les vivants pour rejoindre son seul amour...

II)  LA FRATERNITE ET LA TRAHISON

  a)  Le cas « Robert the Bruce »

     Une des plus grande réussite de Braveheart est le personnage de Robert the Bruce, le futur roi d’écosse. En effet  Robert the Bruce est à la foi le narrateur de presque tout le récit, le futur roi qui prendra la relève de Wallace, un traître causant la défaite des écossais à Falkirk...
     Il est rare dans un film hollywoodien de créer un personnage de traître aussi touchant. Et  pour cela Mel Gibson va utiliser un moyen narratologique très habile. Robert va devenir le narrateur de l’histoire. Raconter l’histoire de Braveheart semble être alors une confession pour Robert. Le spectateur peut alors pardonner ses fautes.
     Robert est donc un narrateur intradiégetique et homodiégétique. Il est le narrateur jusqu’aux deux dernières minutes du films où Wallace (ou Mel Gibson{cf. b}) prendra le relais. Puisque le récit de Robert est une confession il est normal qu’il raconte une histoire déjà passée. C’est ainsi qu’il avoue à la fin du film être le narrateur de cette histoire. En effet on entend le narrateur en voix over ; puis un mouvement de caméra nous fait découvrir Robert. A ce moment là le narrateur dit  (toujours en voix over) : « [...] And I, Robert the Bruce, [...] ». Ainsi tout le récit précédent cette scène est une très longue analepse. Cette analepse débute dès les premières paroles du film où l’on entend une voix over du narrateur (on ne sait pas encore que c’est Robert the Bruce). Il met en marche le récit. Il dit au spectateur qu’il va nous raconter l’histoire de William Wallace : « I shall tell you of William Wallace. ». Robert se présente, donc, largement comme le narrateur.Ses interventions ont plusieurs fonctions. D’abord elles ont naturellement une fonction narrative. Mais elles ont  aussi une fonction de régie où le narrateur présente les personnages et la situation historique. Enfin cette première phrase du narrateur («I shall tell you of William Wallace. ») a une fonction phatique ; en effet Robert montre qu’il tient à communiquer avec le spectateur. Robert intervient trois fois dans Braveheart. La première et la dernière ont une fonction respectivement d’introduction et de conclusion. Par contre la deuxième intervention de Robert est moins intéressante. Elle permet de combler la longue ellipse, où Wallace deviendra un adulte, en expliquant le mariage de la princesse Isabelle.
     Ce rôle de narrateur que s’est attribué Robert est donc un grand réquisitoire en sa faveur pour oublier ses fautes passées. Mais Robert garde tout son humilité grâce a l’utilisation de cette grande paralipse où il n’avouera qu’à la fin être le narrateur de cette histoire. Le fait que Robert reprenne le flambeau de Wallace est , alors, tout à fait crédible.

            b) Le peuple écossais

     Braveheart est un grand hommage au peuple écossais et à son combat. D’ailleurs le scénariste est écossais et Mel Gibson est originaire d’Irlande. Ceci explique peut être le grand soin avec lequel les agissements de se peuple est décrit. Mel Gibson va utiliser plusieurs moyens narratologique pour montrer son attachement à ce pays.
     En premier lieu bienque Robert se charge de la narration de presque tous le récit, Mel Gibson va s’impliquer en tant que narrateur dans la dernière minute du film.En effet quand Robert finit son discours en voix over et que les écossais vont s’engager dans cette bataille finale, la voix over de Mel Gibson prend le relais pour parler du courage des patriotes écossais.
     Bien sur, dans ce cas, on est amené à se demander si ce narrateur est William Wallace ou si il est Mel Gibson. Dans le premier cas on aurait à faire à une métalepse car le personnage de Wallace, mort , deviendrait le narrateur. Mais la voix du narrateur n’a pas l’accent écossais, on peut en déduire que le narrateur est donc Mel Gibson. Si Mel Gibson intervient dans le récit, c’est dans une fonction testimoniale et idéologique. En effet il parle affectivement du combat de ces écossais et il semble qu’il approuve leur combat anti-impérialiste. Ici ce rôle de narrateur est ambiguë car il commente un récit, mais aussi un fait réel (la bataille de Bannockburn). Quoi qu’il en soit, en devenant le propre narrateur de son récit Mel Gibson s’implique complètement dans l’histoire de se peuple.
     Mel Gibson sait aussi restes modeste, face au narrateur qu’il est et face au personnage qu’il joue. Si certes William Wallace est un véritable héros, Mel Gibson sait le considéré plus en tant qu’une légende. Ainsi il utilise, vers la fin du film, plusieurs narrateurs homodiégétiques qui racontent les exploit de Wallace à travers le pays. Ce passage est un sommaire ; plusieurs narrateurs se succèdent. Le premier dit que Wallace a tué 50 hommes, le second raconte qu’il en a tuer 100... La légende de Wallace se répend. Ce passage est un intéressant car Mel Gibson nous montre comment  le peuple écossais créé une Légende. Ce regard ironique sur cette rumeur qui se répend rend, en fait, le personnage de Wallace plus humain. Et les adversités qu’ils va devoir subir après seront plus dure aux vues du spectateur et il deviendra alors vraiment un héros écossais.
     Un dernier hommage que rend Mel Gibson au peuple écossais est la scène des joueurs de cornemuse. Ce passage situé au début du film montre Wallace, encore jeune, écouté avec son oncle des aires interdits de cornemuse. Ici le spectateur ne peut distinguer si la musique entendue est un son in des joueurs ou si elle est  un son over provenant de la musique du film. On comprend plus tard, que ce son est accousmatique car la musique continue et accompagne la scène d’après. Cette relation entre l’occurrence liée et l’occurrence libre montre l’effort du narrateur pour raconter une histoire proche du peuple écossais. En effet dans l’esprit du spectateur la musique de film traditionnelle va alors devenir une musique écossaise traditionnelle. Mel Gibson transforme une focalisation 0 en focalisation interne. Ce procédé permet d’impliqué beaucoup plus le spectateur.
 
 

III) LA HAINE, LA VENGEANCE ET LA MORT

    a)  Les rites de la mort

     La mort est très présente dans Braveheart. D’ailleurs Mel Gibson a voulu être réaliste dans son interprétation des scène violentes. Pourtant il utilise des procédés d’anachronismes, donc artificiels pour raconter les scènes de mort, ou de danger face a la mort.
     L’un de ces principal effet est celui des scènes ralenties. La mort est a cette époque souvent très brutale. Elle survient vite : un coup d’épée et une tète est tranchée. Pour pouvoir apprécier l’élément dramatique, le narrateur va donc se servir des scènes ralenties pour que l’oppression du spectateur face à la mort soit plus grande.
     Mel Gibson signe, à cette occasion, une très longue scène ralentie. Lorsque Murron vient de se faire exécuter Wallace se rend au fort pour venir se venger. Ce passage dure plus de trois minutes. Mel Gibson y insère des plans en vitesse ralentie mais aussi en vitesses normal. Cette scène est oppressante car soumis a la lenteur du récit le spectateur est amené a se posé des questions : savoir si il sait que sa femme est morte, savoir si il vient se rendre ou si il vient se battre. En effet l’ellipse qui succède la mort de sa femme n’est pas suggérée. Le spectateur n’a pas la notion du temps qui s’est passé entre ces deux moments. Et jusqu’à la dernière seconde Mel Gibson ne donne aucune réponse. Cette scène ralentie est donc très réussi car elle semble complètement intemporelle. Le spectateur ne sait pas ce qui a lieu avant et se qui va avoir lieu. Il est perdu comme l’est le personnage de Wallace.
     Mel Gibson signe, par ailleurs, d’autre scène ralenties qui ont un usage très classique : faire monter la tension. On retrouve ces scène dans le passage où le noble Mornay se fait tuer dans son lit, où Wallace évite de se faire assassiner dans la foret...
     Une des dernière scène ralentie  est  l’exécution de Wallace. Ici le ralentie n’a pas pour but de faire monter la tension car le spectateur n’a plus rien a espérer, sauf la mort de Wallace. Ce plan ralentie permet au spectateur via une vision subjective de voir la foule comme Wallace et de s’y attarder. On y voit l’hallucination de Wallace voyant sa femme, mais aussi un jeune enfant. Le cadre reste longtemps fixer sur le visage de cet enfant qui ne semble pas comprendre ce qu’il se passe. Ce ralentit met donc en opposition deux conception : la barbarie et l’innocence.
     Mais si les effets de ralentie sont des procédés classiques. Mel Gibson les utilisent pour prendre le spectateur par surprise. En effet pour toute les scène de mort, il n’utilise pas des ralenties. Au contraire des scène semblent aller plus vite que la normal. Ainsi quand Murron se fait trancher la gorge, Mel Gibson ne laisse pas de temps au spectateur pour pouvoir assimiler ce qui se passe. De même lorsque le jeune marié écossais tue le noble qui a abuser de sa femme. Alors qu’il se serait attendu à ce que le narrateur laisse monter le suspens, le spectateur se retrouve devant un fait accompli. Mel Gibson utilise donc des procédés classiques mais pas toujours là où ils sont attendus.

            b)  les rites de la vengeance

Braveheart est un film qui utilise largement la vengeance comme fil conducteur : se venger de la mort du père, de la femme ; se venger des trahisons ; se venger de l’oppression anglaise...
     Pour les scènes de vengeance, l’utilisation du mot rite semble très approprié. En effet le narrateur semble parfois raconter plusieurs fois des scène de la même façon. Il trouble le spectateur. Ainsi l’exécution de Murron est aussi brutal que l’exécution du noble qui l’a tuée. Ces deux scene sont presque similaire, mise a part que pour Murron le narrateur elipse la vue de la gorge tranchée. Il joue entre les scenes repetitives et singulatives. Ce procédé permet de créer un lien direct entre le boureau et le chatiment du boureau.
     Pour les scene de Bataille le narrateur utilise le meme procédé, mais à contre-emploi. En effet les deux grances scenes de bataille semble etre très identique : l’élaboration d’un piège ( les pics et le goudron), l’élaboration d’un plan d’attaque stratégique, la nonchalence des nobles écossais et de leur cavalerie... Mais malheureusement la deuxieme bataille sera une défaite cuisante. Pourtant gràce a leur similitude le spectateur était confiant. Ces deux scene sont donc totalement singulatives et les écossais ne peuvent pas se venger à tous les coups.
     Enfin le narrateur utilise un dernier procédé pour mettre en valeur ces scenes de vengeance. Ainsi on remarque que Wallace fait de nombreux rêves ou il communique avec les morts. Ces reves sont de son point de vue, se sont des focalisations interne. Le narrateur utilise aussi cette focalisation interne mais du coté des traitre qui vont se faire tuer par Wallace. Mornay, avant de se faire assassiner dans son lit fait un reve. Il voit Wallace sortant du feu et completement enragé. Ensuite, apres s’etre fait tuer on voit Wallace sautant dans les douves pour se sauver. Cette scene semble aussi iréaliste et elle peut sembler etre encore une hallucination. De meme quand les noble discutent en mengeant autour d’une table, et que le corps ge Lochlan tombe au milieu de l'assemblée ; cette scène semble une totale hallucination car ce corps tombe de nulle part. Les nobmes devant la peur de la vengeance sont entaînés dans un cauchemar et la focalisation interne permet de comprendre leurs phobies.
 
 
 
 
 
 

   Comme on a pu le remarquer, Mel Gibson utilise beaucoup de procédés narratologique classiques. Mais Braveheart trouve toute sa force dans le contournement de ces effets: il sait créer de faux espoirs et surprendre le spectateur en employant ces méthodes d'une façon détounée.
     Braveheart est un film très fertil narratologiquement. Et l'histoire de William Wallace s'enrichit complètement grâce au récit. Ce récit permet par divers moyens de faire rentrer le spectateur étranger dans cette histoire et de l'impliquer totalement, notemment grâce aux nombreux effets de focalisation interne. De plus l'utilisation de cette focalisation permet d'éviter la lourdeur d'une focalisation 0, qui aurait laissée le spectateur devant les agissements du protagoniste. Le récit a donc aidé Mel Gibson à ne pas faire un film sur son égo. Mel Gibson, réalisateur et acteur, s'en tire bien et il signe un bon film.
 
 
 
 

Clément b.
 

 
 
 
 
 
 

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